Fraîchement investi à la présidence du modeste parti politique dénommé UNPG (Union nationale des patriotes de Guinée), l’ancien diplomate onusien prévient : « si on attend l’argent des autres pour organiser les élections, on ne le fera jamais» pour sortir la Guinée de la transition militaire actuelle.

 

François Loucény Fall (sur la photo) est catégorique là-dessus. Il pense que l’Etat guinéen est suffisamment nanti pour mobiliser l’argent et le matériel.

 

Avant son retour sur la scène politique guinéenne début août 2023, l’ancien Premier ministre a trouvé que le gouvernement actuel avait estimé à quelque 600 millions de dollars américains l’organisation matérielle et financière des consultations électorales prévues fin 2024 pour mettre un terme à la transition ouverte par le coup d’Etat du 5 septembre 2021.

 

Par Sidiki Bouba