Ne faites plus ça ! Aucun citoyen n’a le droit de payer pour faire réparer le transformateur électrique de son quartier. C’est EDG qui s’en charge.

Le Directeur général adjoint d’Electricité de Guinée chargé de l’amélioration et l’efficacité, Abdoulaye Koné, a appelé ce samedi 15 avril 2023 les citoyens à bien comprendre que les différentes prestations des agents d’EDG déployés sur le terrain sont et demeurent gratuites. Ils ne doivent rien réclamer à qui que ce soit parce qu’ils sont pris entièrement en charge par EDG.

M. Abdoulaye Koné a demandé aux abonnés de se mettre en règle et de payer leurs factures.

M. Abdoulaye Koné s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée au siège d’EDG à Conakry sur « les questions commerciales liées à la facturation et aux branchements avec EDG ».

Il a indiqué que c’est à EDG que revient « l’obligation, et le devoir » de dépanner ses clients et « c’est gratuit ».
M. Koné souhaite que tous les abonnés soient des honnêtes citoyens qui ne veulent pas « consommer le courant de façon clandestine » comme certains le font au détriment d’EDG et des autres consommateurs.

Récemment, commente M. Koné, « nous avons dit aux chefs des quartiers que s’ils constatent une panne de transformateurs, de câbles dans leurs secteurs, EDG viendra de façon officielle leur dire que cette panne-là peut être résolue dans 30 minutes, dans 1 heure, dans 1 ou 2 jours. Ça au moins c’est officiel et là EDG va vous demander cette patience pour vous faire correctement le boulot ».

Ce qu’EDG attend des abonnés en retour, c’est qu’ils cessent de faire appel aux électriciens bénévoles du quartier.

« Mieux vaut prévenir que guérir », le responsable d’EDG utilise ce vieil adage pour supplier les consommateurs de dénoncer tout agent ou groupe d’agents d’EDG qui viendrait réclamer les frais de transport ou de prestation pour le dépannage d’un transformateur ou d’un câble.

« S’il vous plaît (sachez que) les dépannages d’EDG sont gratuits ! », rappelle-t-il avec insistance. « Je reconnais que nous avons des difficultés, c’est vrai, mais pour le dépannage nous sommes obligés de le faire. Car le gouvernement nous a dotés de 50 véhicules Pick-up double-cabine sortis d’usine qui nous permettent d’être plus près des clients et de prendre en compte leurs réclamations. On nous donne des véhicules pour nous rendre au lieu de dépannage. Et dès notre arrivée, on vous raquette encore ? N’acceptez jamais ça ! Très souvent, c’est la population même qui est complice. Les citoyens sont obligés d’attirer notre attention sur ce genre de vol, parce que nous les agents du service public avons le devoir d’être disciplinés et de nous mettre à la disposition de la population. C’est ce qui explique notre présence à ce poste de responsabilité. »

 

Par Ahmed Cissé www.conakrychallenge.com